mercredi 27 septembre 2017

Compte-rendu de l'intervention de Marie Pierre Subtil mardi 12 septembre 2017




Intervention de Marie Pierre Subtil.


Nous avons eu l’occasion de rencontrer Marie Pierre Subtil, pendant une heure trente le mardi 12 septembre.

Elle est venue nous présenter son métier et nous donner des conseils pour notre future interview des anciens élèves du lycée Bonaparte.

Mme Subtil est une journaliste  travaillant dans le magazine d’information «  six mois ». Elle nous a expliqué que le journalisme était un domaine très vaste, où il était de plus en plus dur de trouver du travail.

Elle nous a donné des exemples  de différents types de  journalismes : presse écrite, radio, télévision….

Elle nous a ensuite parlé du photojournalisme qui est l’axe principal du magazine « six mois ».

Le photojournalisme : c’est l’actualité racontée en photos.

Les journalistes doivent s’immiscer dans la vie des personnes sur lesquelles ils enquêtent afin d’obtenir des clichés d’authentiques.

Ils font ensuite une interview de ces personnes pour pouvoir placer une légende sous leurs photos.

Photographie et légende doivent s’imbriquer pour que chacun apporte quelque chose à l’autre.

Le magazine « six mois » a également pour but de se différencier des autres magazines en éliminant les pubs.

«six mois » va avoir 16 ans et sa petite sœur ( le magazine XXI)va en avoir six ans.

Par la suite, Marie Pierre Subtil nous a donné des conseils pour notre future interview.

Elle nous a expliqué que, si nous connaissions le nom de la personne interviewée, nous devrions faire des recherches sur elle pour instaurer un climat de confiance.

Elle nous a dit d’improviser et de créer une conversation authentique.

Nous devrons également prendre des notes de ce qui sera le plus intéressant comme par exemple les anecdotes de manière à avoir une interview vivante.

Avant l’interview, il faudra préparer les questions mais le jour dit, il ne faut pas arrêter la personne pour reprendre une autre question. Il faut créer un véritable échange.

Cette intervention nous a fait découvrir le journalisme et nous a appris les différentes techniques pour interviewer les anciens élèves du lycée Bonaparte.C’était très intéressant.

 

Chloé Desvignes Aubin et Pauline Daudin. Elèves de seconde 3

 

dimanche 17 septembre 2017

Article d'Autun infos.Samedi 16 septembre. Journées du patrimoine

L’association des anciens du Lycée Bonaparte ne s’attendait peut-être pas à tel succès. Ce samedi, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, l’association organisait une visite exceptionnelle de l’établissement. Alors que la visite était calibrée pour une cinquantaine de personnes , ce sont finalement 120 personne -les organisateurs ayant refusé du monde- qui se sont présentées au grand portail de l’établissement. Pendant, près de deux heures, ils ont bénéficié des explications complémentaires de Florian Mathieu et Gilbert Favelier, respectivement professeur d’histoire et ancien proviseur de lycée, sur cet établissement quadricentenaire. Les élèves de la classe Science et Patrimoine étaient également de la partie et ont accueilli les visiteurs.
Certains de ces mêmes visiteurs n’ont pas hésité à venir de Lyon et de Paris pour redécouvrir, avec émotion parfois, les salles de classes dans lesquelles ils ont passé une partie de leur scolarité. Prouvant un attachement très particulier à « Bonaparte ».
Fac à cet engouement, les Anciens de Bonaparte ont promis d’organiser de nouveau des visites l’an prochain.













 


 































samedi 16 septembre 2017

article jsl N°2. 16 septembre 2017


 Le lycée Bonaparte devient cabinet de curiosités le temps d’un après-midi

Pour la première fois, le lycée Bonaparte ouvre ses portes au public dans le cadre des Journées du patrimoine. Pour l’occasion, élèves et enseignants ont ressorti des armoires des instruments scientifiques longtemps oubliés, dont certains ont plus de 150 ans.
Photo Nicolas MANZANO

Dans le petit local de stockage du bâtiment scientifique transformé en musée, le visiteur se retrouve plongé dans une étrange atmosphère, celle du XIXe siècle et du début du XXe , lorsque le lycée Bonaparte était encore une école et un collège ( lire par ailleurs ). L’ambiance est celle des labos de physique-chimie d’autrefois, à une époque où les instruments de mesure fonctionnaient tous au mercure. Au premier regard, l’œil est surpris par l’impressionnant état de conservation de ces pièces d’un autre temps, retrouvées ici et là durant des travaux de rénovation il y a dix ans, et remisées durant des décennies dans le fond d’un placard ou au-dessus d’une armoire.

Un ampèremètre de 1850

Parmi ces objets d’exception à découvrir ce samedi, Isabelle Thibaudet, enseignante en physique-chimie, a son petit « chouchou », un ampèremètre Deprez D’Arsonval en parfait état de fonctionnement, daté de 1850 à 1860. La période du renouveau des sciences physiques, alors que lycée prend officiellement en 1857 le nom de Lucien Bonaparte, second frère de Napoléon qui fréquenta l’établissement. « Nous avons retrouvé un peu de matériel de chimie, et surtout de physique dans les domaines de la magnétique, de l’optique, de l’électricité ou encore du sonore », détaille Isabelle Thibaudet, qui ne se lasse pas de manipuler chaque objet, vibroscope, sonomètre ou encore électroscope à paille.

Si les outils d’enseignement du magnétisme ne servent plus au programme, il arrive souvent à l’enseignante de ressortir certains de ces instruments anciens dans le cadre des cours, comme un alambic pour les expériences électrostatiques ou encore un hémisphère métallique permettant de créer du vide dans le cadre du programme sur les gaz. « J’ai également testé une centrifugeuse manuelle qui s’avère plus efficace que celles d’aujourd’hui », s’amuse-t-elle.

Un projet autour de ces outils

Des découvertes qui serviront, outre cette exposition exceptionnelle au public, de support pédagogique à un plus vaste projet. Cette année en effet, les élèves de la classe de sciences et patrimoine constitueront un musée virtuel sur leur blog après avoir eux-mêmes manipulé et redécouvert l’usage de chaque objet. Ils participeront par ailleurs à un inventaire patrimonial national et créeront, dans une salle du Muséum d’histoire naturelle d’Autun, un véritable cabinet des curiosités ouvert au public.

Exposition Au lycée Bonaparte ce samedi de 16 h 30 à 18heures. L’accueil du public sera assuré par la classe sciences et patrimoine.

 
Nicolas Manzano

 

ArticleN°1 jsl 16 septembre 2017


Une histoire mouvementée de quatre siècles

Ouvert ce samedi au public, cet impressionnant escalier du XVIII e siècle avec tomettes desservait autrefois la chapelle accolée au collège. Photo Nicolas MANZANO

Lors de cette ouverture exceptionnelle du lycée Bonaparte ce samedi après-midi, le public pourra profiter d’une visite assurée par Florian Martin, enseignant en histoire-géographie. L’occasion de découvrir l’histoire passionnante de cet établissement d’enseignement pas comme les autres. Un lointain héritage des Jésuites auxquels Autun a fait appel en 1618 pour refonder le collège du XVIe siècle, autrefois situé à l’angle des rues Saint-Christophe et du Vieux-Collège. « Trop à l’étroit, les Jésuites ont décidé de construire un nouveau bâtiment mais ont mis près d’un siècle à racheter, en plusieurs étapes, les maisons situées en bordure de la place du Champ-de-Mars. C’est pourquoi le lancement de la construction des actuels bâtiments ne date que de 1709. L’objectif plus large de cette visite est de faire comprendre au public l’histoire politique, sociale et culturelle de la ville », explique l’enseignant.

Après que les Jésuites furent chassés du Royaume de France au milieu du XVIIIe siècle, l’établissement fut repris par les oratoriens puis devint une école centrale après la Révolution. Ce collège ne deviendra lycée qu’à la fin des années 1960.