Physique/ MPS



« Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées / La valeur n’attend point le nombre des années » (II, 2, 405-406) Le Cid, Corneille


Les petits prodiges possèdent cette étincelle de génie qui les distingue de leurs contemporains. L’écrasante majorité des petits génies ont été remarqués très tôt par leur entourage familial ou le corps enseignant. Ils bénéficiaient ainsi d’aides personnalisées, de bourses, correspondaient avec les chercheurs d’écoles réputées.


Qui sont ces petits génies précoces qui ont marqué l'histoire scientifique par leurs découvertes dans les domaines des mathématiques, de l'astronomie, de la physique, etc. ? Qu'ont-ils découvert ?A quel âge ?


Retour sur ces jeunes prodiges qui ont tant apporté aux sciences :Evariste Galois,  Edison,  Blaise Pascal, Einstein, Gaspard Monge, Johann Carl Friedrich GauB, Isaac Newton, Francis Galton ou plus récemment Aisha Mustafa,Janelle Tam, Kelvin Doe etc... 

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Histoire de l'enseignement de la physique-chimie depuis le 18e siècle :

L’enseignement de la physique au siècle des lumières :
La physique expérimentale se développe en France au milieu du XVII è siècle, sous l’influence de l’abbé Nollet.

Nollet(1700-1770) est le premier titulaire de la chaire de physique expérimentale du collège de Navarre, crée en 1753.
Abbé Nollet

En 1746, à Versailles, devant Louis XV et la Cour, l’abbé Nollet met en rang 180 gardes royaux se tenant par la main.

Utilisant la machine électrique à frottement et la bouteille de Leyde, inventée cette année là par le professeur hollandais Musschenbroek, il inflige ainsi une commotion électrique aux soldats qui sautent en l’air dans le bel ensemble.

Peu de temps après, il réitère avec les religieux d’un couvent de chartreux cette fois-ci disposés sur une file de 3 kms de long.


Expérience de l'Abbé Nollet
Sur une gravure de son essai sur l’électricité, on le voit orchestrer, dans son cabinet de physique, des expériences  d’électricité statique : un de ses assistants, suspendu par des cordes de soie, tourne d’une main les pages d’un livre sans les toucher, de l’autre attire des bouts de papier, de son nez on tire des étincelles.




Son cours de physique ,donné d’abord à Bordeaux puis à Paris, attire des publics de plus de 600 personnes, dont le célèbre Montesquieu.





Ses leçons de physique expérimentale éditées en 6 volumes entre1743 et 1748 sont un tel succès que l’on trouve même des « éditions pirates ».




Il fabrique la plupart des instruments qu’il utilise pour ses expériences et en vend pour assurer leur financement.

Nobles et bourgeois « éclairés » se constituent des cabinets de physique.

Cabinet de physique
Les cabinets de physique sont en vogue jusqu’à la fin du siècle entrainant l’essor du métier de constructeur comme le célèbre Sigaud de Lafond. Des savoir-faire se développent qui sont pour les savants et les enseignants du siècle suivant de précieux atouts..

Dès la fin du XVIIIe siècle des « démonstrateurs de physique » qui vendent des instruments interviennent à l’intérieur des collèges, montrant des phénomènes électriques ou magnétiques, expériences dans le vide etc…et permettent d’illustrer les cours dictés quelques mois auparavant.

L’enseignement de la physique au siècle de la révolution industrielle :


L’enseignement secondaire du XIX siècle est un enseignement de classe : c’est l’école de la bourgeoisie.Non gratuit, il est accessible à moins de 5% des enfants, essentiellement des garçons.

*1802. Création des lycées.

Dans la première moitié du XIXe siècle , de nombreux plans d’études secondaires se succèdent : la physique est maintenue en fin de cursus , en classe de philosophie.

*En 1821, on fixe dans une circulaire la liste du matériel de physique pour l’enseignement dans les lycées : on joint un catalogue de machines de précision en prenant soin de signaler que celles-ci ne sont absolument pas nécessaires pour les expériences de cours mais utiles, quand l’état des finances de l’établissement le permet, pour  « les travaux particuliers » des professeurs, qui par leurs recherches, s’efforceraient de contribuer aux progrès des sciences.

Bien souvent, les professeurs sont amenés à construire des instruments soit pour leur enseignement soit pour leurs travaux de recherche.

Dumas, chimiste français
*1840 correspond à la mort de Poisson qui défendant la physique mathématique, ne souhaitait pas la séparation des deux disciplines et s’opposait au chimiste Thenard. Ceci a indubitablement influé sur l’orientation de l’enseignement de la physique comme en témoignent les instructions de 1854 rédigées par le chimiste Dumas « la physique est une science expérimentale qui tire parti des mathématiques pour coordonner et exposer ses découvertes et non point une science mathématique qui se soumettrait au contrôle de l’expérience ».

Double agrégation de sciences : mathématiques , sciences physiques et naturelles.

Ministre Fortoul
*En 1852 : établissement de la bifurcation des études ( Réforme du ministre Fortoul) :création d’une filière littéraire et scientifique à partir de la 3e. L’enseignement de la physique commence dès cette classe. Il y a institution d’épreuves pratiques à l’agrégation.

Dumas insiste alors sur le caractère expérimental de la discipline et recommande d’effectuer les expériences fondamentales en présence des élèves. Il encourage les professeurs à construire eux-mêmes les appareils.

En 2e année, les manipulations ont pour objet d’exercer les élèves au travail du verre à la lampe d’émailleur, de leur faire exécuter les principales expériences de physique et surtout un certain nombre d’expériences de précision. Au cours de ces manipulations, les élèves construisent des baromètres, thermomètres à mercure et à air, thermomètres à alcool…

En 3e année, les expériences ont pour objet d’apprendre aux élèves le détail des constructions des instruments de physique, l’usage des outils qu’on emploie. Elles sont dirigées par un habile constructeur d’instruments de physique et par le préparateur. On leur fait exécuter des croquis des différents appareils.

*En 1864, Cournot dénonce le fait qu’on s’appesantit trop sur les précautions à prendre dans l’expérience.

*1867 : triple spécialisation de l’agrégation de sciences.

*1880. Réforme de l’enseignement secondaire féminin. Les filles accèdent à l’enseignement secondaire. Les programmes à leur intention n’intègrent ni la philosophie, ni le latin et seulement quelques éléments de Science.


Henri Bouasse, physicien français
*En 1901, Henri Bouasse, indique qu’il est lamentable « de forcer les malheureux à enregistrer des robinets, des soupapes, d’un tas d’instruments absurdes ! ».

*Lors de la réforme de 1902, l’enseignement scientifique est complètement réorganisé et les conditions du professorat de physique sont profondément modifiées avec l’institution d’exercices pratiques pour les élèves. Les recommandations jointes aux programmes soulignent l’importance de ces exercices pratiques et invitent le professeur à y attacher la même attention et le même intérêt qu’aux leçons. Les enseignants sont incités à utiliser des appareils peu coûteux, si possible fabriqués par eux-mêmes.

L’affirmation du caractère expérimental de la physique est réitérée de réforme en réforme du XIX au XXe siècle. L’insistance sélective sur ce caractère expérimental donne une image faussée   puisque la démarche caractéristique de la physique est un « aller et retour » permanent entre la réflexion théorique et la pratique expérimentale.

*1924.Loi Bérard. Egalité des programmes pour les études masculines et féminines.

*1970 : Réforme Commission Lagarrigue : Modélisation, formalisation, expérimentation.

*1974 : Fusion de l’agrégation masculine et féminine de sciences physiques.

*1992 : Les programmes réaffirment la place essentielle des activités expérimentales.
Nicole Hulin
D’après Nicole Hulin, Maitre de conférence honoraire à l’université Paris VI et Centre Alexandre Koyré
Membre du conseil scientifique de  l’ASEISTE

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Les collections scientifiques : de l’ancien au contemporain


Intervention de Marie-Laure Baudement et Baptiste Cottard le mardi 9 janvier 2018


*Une prise de conscience.


Le mardi 9 Janvier, Marie-Laure Baudement, conservatrice du patrimoine à la mission scientifique) et son collègue Baptiste Cottard sont venus parler dans le cadre de l’enseignement d’exploration MPS de la conservation du patrimoine scientifique au sein de l’Université de Bourgogne.


    L’enseignement et la recherche scientifique nécessitaient et nécessitent encore un matériel spécialisé de démonstration, d’observation et d’expérimentation, certains domaines plus que d’autres, notamment en biologie végétale et en géologie. Ce matériel acquis depuis 1808 n’a pas été entièrement conservé mais certains éléments ont été sauvés.
Alertée par ses professeurs, l’université en 1999 demande dans le cadre de son plan quadriennal des financements pour les collections et la culture scientifique en général. Des financements sont obtenus et renouvelés sur les contrats 2003-2006 et 2007-2010.
Un gros travail a déjà été fait sur l’inventaire et la conservation préventive de ces collections. C’est une politique de petits pas qui est mise en place au sein de l’université mais on avance…..
Une partie des objets anciens de physique ont été sauvées par Michel Pauty.
Plus de 300 objets sont mis en dépôt au musée de la vie Bourguignonne à Dijon.
         Il reste aujourd’hui de nombreux objets au sein de l’UFR Sciences et techniques.
*Le patrimoine contemporain.
Depuis les années 50, la science avance toujours plus vite et on n’a pas ou peu d’objets qui racontent cette histoire. C’est pourquoi depuis 5 ans , un programme d’inventaire du patrimoine contemporain existe en France. L’université a rejoint l’équipe du musée des arts et métiers en 2007. L’UFR est une mine pour cette action.
Le patrimoine contemporain comprend :
-  le patrimoine matériel: de l’instrument au produit industriel, les manuscrits et documents associés.
  - le patrimoine immatériel: la mémoire vivante recueillie sous  forme d’interviews, les savoirs faire des hommes et femmes de la recherche, qui ont utilisé ces objets, les brevets.
Les actions menées sont regroupés sur le site web : www.patstec.fr
(Patrimoine scientifique et technique contemporain)

 Une visite des collections de l’Université par les élèves de la classe SP est prévue le vendredi 26 janvier prochain.
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Dans le cadre d’un appel à projet « Atelier/ Classe de CSTI », la classe Sciences et Patrimoine s’est rendue le vendredi 26 janvier au musée  de l’électricité à Saint Apollinaire.
La classe a été divisée en 4 groupes :
Chaque groupe a découvert le lien entre :
-         L’électricité et  l’industrie : La collaboration entre Hippolyte Fontaine et Zenobe Gramme, donna naissance aux générateurs électriques et permit l’évolution industrielle.
-         L’électricité et  l’électroménager : Pour améliorer le quotidien de la femme, l’homme inventa des appareils destinés à lui simplifier la vie !

La richesse des collections du musée permet de voir l’évolution de ces différents appareils (machines à laver, lave-vaisselle, aspirateurs, réchauds etc..)
-           L’électricité, le son , l’image : L’électricité a joué un grand rôle dans le développement des outils de communication. Des premiers téléphones aux postes radio en passant par les projecteurs de cinéma et les postes de télévision, l’évolution a beaucoup étonné les élèves ! De nombreux appareils fonctionnent encore très bien !
-           L’électricité et  l’éclairage : L’éclairage, c’est l’incandescence grâce à l’arrivée de la lampe à filament de carbone de Messieurs Edisson et Swann, mais c’est aussi la fluorescence, le sodium basse et haute pression, les iodures métalliques, les halogénures … et la LED.
-           L’électricité et les appareils de mesure : Le musée possède toute une collection de vieux ampèremètres ou multimètres , pour certains d’une très grande précision( nA).On fait mieux à l’heure actuelle mais avec l’électronique…

Les élèves ont également fabriqué des piles avec des pommes de terre...

Après une pause déjeuner  dans une salle de sport proche du musée, la classe s’est rendue à l’université des Sciences.

La classe a été à nouveau découpée en 3 groupes :

Un groupe est allé découvrir les réserves des instruments scientifiques au pôle Mirande.

Les 2 autres groupes  sont allés visiter 3 laboratoires de recherche  portant sur :

-Les nanotechnologies
-L’utilisation du laser

-Les fibres optiques (laboratoire de Christophe FINOT).


Les élèves termineront ce travail avec la participation  à la nuit des musées 2018 au muséum d'histoire naturelle.

 Ils reconstitueront un cabinet de curiosité et joueront des saynètes devant le public le 19 mai prochain.
Nous remercions vivement l’académie de Dijon et le kiwanis qui ont financé le bus et sans qui cette sortie n’aurait pas  été possible.

Affiches réalisées par les élèves : 













 





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Instruments scientifiques dépoussiérés dans le laboratoire de physique-chimie du lycée Bonaparte en Avril 2017


Quels sont leurs noms ?A quoi servaient-ils ? de quand datent-ils ?
La réponse à ces questions constituera le résultat du travail que mèneront les élèves en MPS en 2017-2018...





























































Travail mené par les élèves :


 
Nom de l’instrument scientifique :
Date approximative
de l’appareil,
 nom du constructeur,
 dimensions :
Principe de fonctionnement , loi physique sur laquelle repose l’appareil :
Description:
Physicien lié à l’appareil :
 Vieille balance
 


 
           Constructeur Guillot
H :44.5cm
L : 39 cm
D : 26 cm
 Pour faire fonctionner la balance, enlever la vitre, tourner le bouton pour soulever les plateaux et mettre des poids sur les plateaux de la balance qui va pencher du côté le plus lourd. Elle sert donc à peser avec précision.
.La balance est dorée. Elle est placée dans une boîte vitrée ayant un tiroir ou sont placés les poids. Elle possède un mécanisme déclenché par un bouton qui permet de soulever les plateaux.
 
 Centrifugeuse à main
 H : 30 cm
L : 14 cm
D : 13 cm
Pour faire fonctionner l’objet, il faut mettre du liquide dans les tubes à essais et actionner la manivelle pour faire tourner les portes-tubes afin de séparer deux espèces chimiques.
 Cet objet est composé de deux parties : la zone avec les tubes à essais qui est en forme d’hélice et en dessous, la zone avec les rouages, qui actionnent la manivelle placée sur le coté, entourés de métal.
Il est accroché à un socle en bois.
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 Electroscope à paille
H 23 cm
8 cm
8 cm
 Lorsqu’on approche de la boule métallique un corps chargé (par exemple chargé négativement) , cette dernière agissant par influence sur l’ensemble boule -tige, repousse la charge négative vers les pailles. Celles-ci se trouvant ainsi chargées négativement se repoussent.
 Il est constitué d’une cloche en verre reposant sur un plateau en laiton et dont la tubulure livre passage à une tige en laiton terminée à l’extérieur par une boule métallique et à l’intérieur par deux pailles.
 
 Pyromètre à levier
*H=13.6 cm
*L=43.5 cm
*P=9 cm
 On fixe l’une des tiges métalliques, l’aiguille pointant vers le zéro.
On enflamme de l’alcool versé dans le réservoir ou on allume la rampe à gaz.
Au fur et à mesure que la tige s’échauffe, on voit l’aiguille  parcourir une partie du cadran. On en déduit que la tige s’allonge. Quand on arrête le chauffage, on observe alors que l’aiguille parcourt petit à petit le cadran en sens inverse jusqu’à retrouver sa position initiale.
L’augmentation de la longueur de la tige par dilatation dépend du matériau utilisé.
 Cet appareil est constitué d’une tige métallique, d’une rigole et d’un cadran devant lequel peut se mouvoir une aiguille.
La tige est fixée à l’une de ses extrémités par une vis tandis que son autre extrémité est laissée libre. La tige s’appuie sur la petite branche d’un levier coudé mobile devant le cadran gradué le plus souvent en degrés
 
 Vis d’archimède
Date : inconnue
Largeur : 17.3 cm
Longueur : 25 cm
 La vis d’Archimède ou pompe à spirale sert dans les travaux hydrauliques. Lorsque l’on tourne la manivelle, de l’eau rentre dans la vis par l’extrémité inférieure. A chaque rotation, l’eau arrive dans la spirale du dessus. Quand l’eau arrive en haut de la vis elle tombe et coule dans le bac pour être à nouveau aspirée.
 Il s’agit d’un tube en verre enroulée autour d’une manivelle en métal soudée dans un bac en métal.
 
 Vieille balance
 
Hauteur : 34 cm ;
Largeur : 32,5 cm ;
Profondeur : 16 cm
 On dispose de deux  plateaux de masses identiques reliés par un levier auquel s’ajoute une aiguille. Celle-ci  nous indique de par sa direction l’égalité ou non de la masse contenue sur chacun des plateaux. Il suffit donc de disposer sur un plateau l’objet dont l’on désire connaître la masse et sur l’autre ajouter des poids petit à petit jusqu'à l’égalité des niveaux des deux plateaux.
 Par rapport à une balance ordinaire, elle comporte une pièce métallique, la fourchette, que l’on peut élever ou abaisser à l’aide d’un levier afin d’empêcher l’arête des couteaux de s’émousser en appuyant toujours sur la chape.
 
 Alambic Deroy à chapiteau
 
 Dujardin Salleron
Cylindre
 H 28
11,5*11,5
 
Serpentin
H 35
Largeur 11,5
P 9,5
 Le serpentin sert de réfrigérant ; le vase est monté sur un trépied. À cet ensemble sont ajoutés une éprouvette  et un alcoomètre. Le liquide passe donc d’un réservoir à l’autre. Sur l’éprouvette sont gravées deux divisions : l'une sert à mesurer le liquide à doser ; l'autre est destinée à évaluer le volume du liquide recueilli après distillation.
 Il  y a un serpentin contenu dans un vase en cuivre et un tube en cuivre. Un  ballon de verre sert de chaudière
( il est absent sur ce modèle).
 
Vieux mortier
 
15,5 *15,5
Hauteur 12
 Le mortier est un récipient permettant de broyer des matières que l'on veut transformer en pâte ou en poudre grâce à l'action d'un pilon.
 
 
Tube de Kundt
 H : 7.5 cm
L : 118 cm
D : 10 cm
Le tube contient de la poudre de lycopode et du gaz qu’il faut répartir. A l’aide d’un chiffon enduit d’acétone, frotter la tige. Un son de fréquence élevée est alors émis.
La tige est alors animée d'un mouvement vibratoire et entraîne les couches de gaz avoisinantes; ces vibrations se réfléchissent au fond du tube et se propagent vers la tige puis se réfléchissent..etc.
Pour certaines positions de la tige, on constate que la poudre de lycopode se rassemble en tas équidistants. Dans ce cas, il s’est établi un système d'ondes stationnaires dont les ventres (où l’agitation de la poudre est maximale) et les nœuds (où la poudre reste immobile) sont nettement visibles. La distance (L) qui sépare les milieux de deux tas consécutifs est donc égale à la demi-longueur d'onde (λ/2).
Cet appareil sert donc à mesurer la vitesse du son dans un gaz.
 C’est un long tube de verre qui est fixé sur une planche de bois.
Il possède à ses deux extrémités des bouchons tenant une barre de fer qui peut se déplacer dans le tube.
 
August Kundt (né à Schwerin le 18 novembre 1839 ; mort le 21 mai 1894 à Lübeck, dans le faubourg d’Israelsdorf) est un physicien allemand qui a étudié les phénomènes ondulatoires.
Il a inventé le tube de Kundt qui permet de matérialiser les ondes sonores stationnaires dans l'air.
Sonomètre de Marloy
H 23
P 14
L 129
 On fait vibrer un diapason dont on connaît la fréquence de vibration. Au moyen d’une cheville, on tend une corde de manière à lui faire émettre une note à l’unisson ou à l’octave de celle émise par le diapason dont on connaît la fréquence de vibration.
On place le chevalet mobile sous la seconde corde que l’on fait vibrer. On trouve la position du chevalet tel que la note dont on veut connaître la fréquence soit à l’unisson de la note émise par la corde. On lit les noms des deux notes émises respectivement par les cordes et on compare leurs fréquences en utilisant la liste des fréquences rappelée ci-dessus. Comme celle de la note émise par le diapason est connue, on calcule celle recherchée.
Par ailleurs, en se servant de l’échelle métrique, on calcule la fréquence de la note à partir de la longueur de la partie vibrante de la corde.
 
 
 Double bobine de Faraday
 
Hauteur : 1ère partie 24.5cm    2ème partie 39cm
Largeur : 1ère partie 11.7cm   2ème 4cm
Profondeur : 1ère parie 11.7 cm  2ème partie 4cm
 On branche la plus large bobine à un galvanomètre et l’autre bobine aux bornes d’une pile. On introduit brusquement la seconde bobine dans la plus large bobine. On observe qu’il se produit un courant direct. Il s'agit du phénomène d'induction électromagnétique
 Il y a deux bobines de fil de cuivre enroulées sur un cylindre isolant. Une bobine est creuse, l’autre à un diamètre plus petit. La bobine large est fixée sur un pied en bois, qui porte des bornes dont  2 sont reliées. La bobine plus fine comporte un manche muni de deux bornes auxquels sont reliées les extrémités.
 Michael Faraday (Newington22 septembre 1791 - Hampton Court25 août 1867) est un physicien et un chimiste britannique, connu pour ses travaux fondamentaux dans le domaine de l'électromagnétisme, l'électrochimie, le diamagnétisme, et l'électrolyse. Il donne son nom à de multiples lois et phénomènes dans ces domaines, notamment la loi de Faraday (ou Lenz-Faraday) en induction électromagnétique, les lois de Faraday en électrochimie, l'effet Faraday, ou encore à des dispositifs expérimentaux comme la cage de Faraday et la cavité de Faraday. Le farad, unité de capacité électrique, est également nommée en son honneur.
Roue de Barlow
 
Hauteur : 17 cm
Longueur : 22.5 cm
Profondeur : 11.7 cm
 Lorsqu’on relie les bornes aux deux pôles d’une pile on peut constater que la roue tourne et que son sens de rotation change lorsque les pôles de la pile sont inversés et que sa vitesse de rotation augmente avec l’intensité du courant délivré. En effet, la roue conductrice, traversée par un courant subit les forces de Laplace qui la font tourner.
 Une roue dentée verticale en cuivre est disposée de la manière où sa partie inférieure touche en continu la surface d’un bain de mercure ; le mercure est placé dans une cuve en bois qui est elle-même entre les branches d’un aimant en fer à cheval. Le dispositif maintenant la roue est munie d’une borne. Une autre borne est fixée sur le support et communique avec le mercure.
Laplace est un physicien, mathématicien, astronome du 18ème siécle.
Peter Barlow est un mathématicien, physicien du 18 ème siécle ; il est l’inventeur de la roue de Barlow.
Appareil de la force centrifuge
 
Hauteur : 16.5cm
Largeur: 38.2cm
Profondeur :1.5cm
 Une force constitue une action mécanique que subit un objet, comme la masse par exemple. Ce genre de force est représentée par un vecteur ayant un point d'application, un sens, une direction, et une intensité notée en Newton.
 La force centrifuge, nom courant mais « abusif » de l'effet centrifuge, est un cas particulier de force fictive qui apparaît en physique dans le contexte de l'étude du mouvement des objets dans des référentiels non inertiels. L'effet ressenti est dû aux mouvements de rotation de ces référentiels et se traduit par une tendance à éloigner les corps du centre de rotation. C'est, par exemple, la sensation d'éjection d'un voyageur dans un véhicule qui effectue un virage.
Si on fait tourner la tringle autour d’un axe vertical, on voit les boules s’écarter vers les extrémités de la tringle horizontale.
 Cet appareil est composé d’une tringle  qui tourne grâce à un système mécanique.
La tringle traverse une à trois boules et d’ivoire ou métalliques qui peuvent être munies d’un ressort ou d’un crochet double. Dans le cas où les boules sont en ivoire, elles peuvent être peintes en rouge ; elles peuvent être de masses différentes.
La tringle reste horizontale entre les extrémités d’un châssis en bois ou métallique. Son centre peut être fixé à un dispositif multiplicateur à courroie ou engrenages entraîné par une manivelle. Elle peut également s'ajuster par une douille sur l'axe de la poulie . Celle-ci est mise en mouvement par une courroie s'enroulant d'une part sur sa gorge, de l'autre sur celle d'une roue horizontale à manivelle.
L’ensemble de l’appareil est fixé sur un socle en bois.
 


  Trompe à eau soufflante et aspirante


Hauteur : 37cm
Diamètre : 9cm
 On branche sur un robinet d’eau la tubulure. L’air ou le gaz est alors entraîné par
la tubulure et est ainsi aspiré. L’air ou le gaz est entraîné vers le réservoir ; il s’y sépare de l’eau et se comprime au-dessus de l’eau. Lorsque la tubulure est ouverte, l’air ou le gaz s’évacue sous pression. La tubulure est munie d’un
ajutage composé d’un tronc de cône au niveau duquel débouche la tubulure
latérale. Elle plonge dans le récipient. La tubulure, à la partie supérieure du
récipient, permet soit de comprimer soit de laisser échapper le gaz, suivant la
position du robinet. La tubulure permet l’évacuation de l’eau.
 Comporte un réservoir et quatre tubulures.
La tubulure est munie d’un ajutage composé d’un tronc de cône au niveau duquel débouche la tubulure latérale. Elle plonge dans le récipient.
La tubulure, à la partie supérieure du récipient, permet soit de comprimer soit de laisser échapper le gaz, suivant la position du robinet.
La tubulure permet l’évacuation de l’eau
.
 
Galvanomètre de Desprez d’Arsonval
 
Hauteur : 31.3 cm
Largeur : 19.5 cm
Profondeur : 19.5 cm
Nom du fabricant : J.Carpentier
 Lorsqu’on fait passer un courant dans l’appareil le cadre tourne d’un certain angle, dans un sens ou dans l’autre selon le sens du courant. Il tend à se déplacer perpendiculairement aux lignes de force jusqu'à atteindre une position stable. On mesure la valeur de l’angle de déviation directement sur la règle graduée. Le galvanomètre permet ainsi de déterminer la valeur de l’intensité d’un courant électrique grâce à l’effet électromagnétique de ce dernier.
 Il s’agit d’un cadre métallique rectangulaire à l’intérieur duquel est glissé un cylindre de fer doux. Le cadre est placé dans l’entrefer d’un aimant fixe en forme de  fer à cheval. Une aiguille se meut devant sa règle graduée en degrés.
 
Bouteille de Leyde
Hauteur :23 cm ;
Largeur : 8cm ;
Pour charger la bouteille, il faut présenter la boule à l'un des pôles d'une machine électrostatique en fonctionnement dont l’autre pôle est relié à la terre.
Sa décharge est soit instantanée et violente, soit progressive. Dans le premier cas, on met en contact l’une des deux branches d’un excitateur simple avec l’armature externe puis on approche l’autre branche de la boule ; on observe alors une étincelle assez forte entre l’extrémité de la seconde branche et la boule. Dans le second cas, on pose la bouteille sur un « gâteau » de résine afin de l’isoler et on touche alternativement l’une et l’autre des armatures avec une tige métallique ; à chaque contact, on observe des étincelles de plus en plus faibles. Ces décharges montrent que des charges électriques s’étaient accumulées, sur les différents éléments de la bouteille.
 Il s’agit d’une bouteille en verre mince, recouverte d’étain et qui est remplie de feuilles en étain ou en or.
La feuille d’étain recouvre le fond et jusqu’aux trois-quarts de la bouteille. Elle constitue l’armature extérieure de cet appareil.
Quant aux feuilles chiffonnées d’étain ou d’or, elles constituent l’armature intérieure de la bouteille. Elles sont en contact avec une tige de laiton traversant le bouchon et éventuellement terminée par une chaîne de même métal. Cette tige peut être recourbée en crochet et se termine par une boule. L’ensemble des deux armatures séparées par un isolant (le verre) constitue un condensateur.
 La bouteille de Leyde est l'ancêtre du condensateur. Elle fut réalisée la première fois en 1745 par Ewald von Kleist et, indépendamment de Kleist, dans la ville de Leyde aux Pays-Bas par Pieter van Musschenbroek.
Appareil des vases communicants
Largeur 14 cm
Hauteur 21 cm
Profondeur 7,5 cm
On verse de l’eau dans le dispositif. On voit alors le liquide s’élève dans chacun de ces tubes, jusqu’à ce que les surfaces libres du liquide soient à la même altitude quelque soit la forme du tube.
  L’appareil complet est composé  de tuyaux de même diamètre mais de formes différentes.
Les tubes sont fixés soit sur un pied. On s’assure que l’ensemble de l’appareil n’est pas incliné.
 
Emetteur Morse
 Le brevet d'un système télégraphique électrique manipulateur, ligne, récepteur  est déposé en 1840 par Samuel Morse.
Entre les 19 et 20 ème siecles.
Hauteur : 7 cm
Longueur : 17 cm
Profondeur : 11.7 cm
 Dès que l’opérateur appuie sur la poignée, le circuit série pile-levier-fil de ligne-récepteur de l’autre poste est fermé ; le courant délivré par la pile circule donc jusqu’au récepteur de l’autre poste. Suivant la durée du contact entre la vis et le butoir, des traits plus ou moins longs sont tracés sur le rouleau du papier du récepteur.
Quand le levier est soulevé, le contact  est établi à la partie postérieure. Le manipulateur sert dans ce cas à recevoir le courant de ligne et à le transmettre au récepteur et donc à recevoir les messages.
 Trois bornes sont disposées sur un support en bois et reliés à un levier en laiton mobile autour d’un axe et muni de deux vis pointues et de part et d’autre de l’axe. Le levier est susceptible d’osciller entre deux butoirs reliés à deux bornes distinctes.
La troisième borne est reliée à l’axe qui tient le levier
 Samuel Morse est un inventeur, physicien, sculpteur, peintre, professeur d’université Américain du 19 ème siècle.
Briquet à air comprimé
Hauteur : 34 cm
Largeur : 2.5 cm
Profondeur : 2.5 cm
 On enfonce progressivement le piston quasiment jusqu’en bas du tube, ce qui montre que l’air est très compressible. Dès que l’on cesse d’appuyer sur le piston, on constate que celui-ci est repoussé jusqu'à l'orifice du tube. Après avoir
été fortement comprimé, l’air s’est donc détendu ; Cette expérience prouve son élasticité. On fixe un morceau d'amadou à la base du piston. Cette fois-ci, on opère très brusquement. On constate que l’amadou s’enflamme. En effet, la compression brusque du gaz s'accompagne d'un dégagement de chaleur. D’où le nom de "briquet à air comprimé" donné à cet appareil.
 Cet appareil se compose d’un tube en verre et d’un piston.
Le tube de verre à parois épaisses est fermé à une de ses extrémités. Le piston en cuir s’y meut à frottement doux.
 
Vibroscope de Duhamel
-Radiquet et Massiot
 Longueur : 39.5 cm
Hauteur : 17 cm
Profondeur : 13.8 cm
 On fixe  à un  diapason un stylet léger qui viendra enlever le noir de fumée. On frappe le diapason qui émet un son. On l’approche du cylindre pour que le stylet touche le papier. Puis en faisant tourner le cylindre, on déplace lentement le diapason, parallèlement à l’axe. On mesure la
durée de l’expérience avec un chronomètre. Une sinusoïde s’inscrit sur le papier. Après avoir déroulé la feuille, on interprète le tracé en déterminant l’amplitude de cette onde et sa période  dont on déduit la fréquence : f = 1/T.
Comme plusieurs courbes peuvent être tracées, on peut ensuite comparer et en déduire l’influence de tel ou tel  paramètre sur les ondes sonores.On peut aussi étudier le son émis par un autre corps sonore, en appliquant la même méthode que précédemment.
 Il s’agit d’un cylindre métallique fixé à une manivelle engagé dans un écrou. Grâce à une manivelle, il va de gauche à droite et inversement.
Que se soit vertical ou horizontal, le vibroscope trace et enregistre les courbes représentant des vibrations sonores.
Duhamel :physicien français  Professeur à l'École polytechnique et à la Faculté des sciences de Paris, membre de l'Académie des sciences, il est l'auteur de travaux sur les équations aux dérivées partielles, sur l'acoustique et la propagation de la chaleur.
Polyprisme
*Radiguet et Massiot
*H=34.4cm
*L=11.1cm
*P=11.1cm
 Il est constitué de 3 prismes de même forme mais constitués de verres différents.
On place successivement chaque prisme du polyprisme sur le chemin d’un rayon incident de lumière monochromatique. La lumière sera déviée différemment selon la nature du verre. Sur un écran, on observe les positions des rayons réfractés. On constate que le rayon incident est d’autant plus dévié que l’indice de réfraction est grand.
 3 prismes identiques de même angle, accolés par leur section principale, ayant une composition identique et donc des indices de réfraction identiques ; ensembles enchâssés dans un porte-prisme fixé au sommet d’un pied à visse, ce qui permet de séparer le pied des prismes.
 
 
Prisme à angle variable
 

Hauteur :39
Profondeur 7.5
Largeur : 23.5
 On verse de l’eau dans cette cuve ou tout autre liquide transparent. On fait arriver un rayon lumineux sur l’une des faces (laser), en laissant immobile cette dernière pour maintenir l’incidence constante, on incline la face de sortie de plus en plus, l’angle du prisme croît et l’on voit augmenter la déviation du rayon lumineux émergent. Il  permet de montrer différents phénomènes relatifs à la réfraction et à la dispersion d'un rayon lumineux qui traverse un prisme liquide. Une colonne montée sur un trépied supporte deux plaques semi-circulaires parallèles, elles-mêmes réunies par un fond horizontal. Deux glaces peuvent glisser à frottement, entre ces deux plaques, en tournant autour de charnières. On verse de l'eau à l'intérieur de l'appareil, de manière à former un prisme liquide dont on peut faire varier l'angle, qui se mesure sur des divisions tracées aux extrémités d'une des deux plaques.
 Cet instrument permet de montrer différents phénomènes relatifs à la réfraction et à la dispersion d'un rayon lumineux qui traverse un prisme liquide.
Une colonne montée sur un trépied supporte deux plaques semi-circulaires parallèles, elles-mêmes réunies par un fond horizontal. Deux glaces peuvent glisser à frottement, entre ces deux plaques, en tournant autour de charnières. On verse de l'eau à l'intérieur de l'appareil, de manière à former un prisme liquide dont on peut faire varier l'angle, qui se mesure sur des divisions tracées aux extrémités d'une des deux plaques.
Hémisphères de Magdebourg
 
Deux modèles
21 cm
9cm*9cm
ou
26cm
11,5 cm*11,5 cm
 On visse l’hémisphère sur la machine pneumatique. On pose le second hémisphère sur le premier .La machine pneumatique mise en route, l’air est raréfié dans les deux hémisphères. Puis, le robinet est fermé et l’ensemble des deux hémisphères dévissé. On constate alors qu’il est quasiment impossible de les séparer.
On ouvre le robinet ; l’air remplit les deux hémisphères que l’on peut séparer très facilement.
 Il s’agit de deux hémisphères creux en laiton qui peuvent s’appliquer l’un contre l’autre. Leurs bords sont garnis d’une rondelle de cuir enduite de suif, ce qui permet un contact hermétique. Un des hémisphères porte un robinet qui permet de le visser sur une pompe à vide. L’autre un anneau qui sert de poignée. Initialement, on peut désolidariser les deux hémisphères.
Les hémisphères de Magdebourg sont un dispositif expérimental d'Otto von Guericke, bourgmestre de Magdebourg, ayant servi à démontrer l'existence du vide et la notion de pression de l'air.
Croix de Malte
 
Hauteur : 26.5 cm
Longueur : 32.1 cm
Profondeur : 13 cm
 On relie les deux bornes du tube de Crookes à une  machine électrostatique qui délivre de très fortes tensions. Une fluorescence verte va se former sur la paroi.
En outre, lorsque la croix n’est pas horizontale, son ombre se détache sur la surface illuminée.
Cette lueur s’expliquerait par le fait que les électrons issus de la cathode circulent à très grande vitesse du fait de la forte tension. Lorsque des électrons percutent des atomes du verre, ils les excitent. Le retour rapide à l’état fondamental s’accompagne d’une émission d’énergie sous la forme d’une fluorescence.
 Un tube scellé en verre, de forme conique est fixé sur un socle en bois. Une croix appelée croix de malte est fixé à l’intérieur et peut pivoter. En face d’elle se situe une borne. Une deuxième borne est située sur une extension du tube.
 William Crookes est un chimiste et un physicien britannique, né à Londres le
 17 juin 1832 et mort à Notting Hill à Londres le 4 avril 1919. Il a donné son nom à la technique des tubes de Crookes, grâce auxquels ont été découverts par exemple les rayons X. Il est également connu pour des études concernant les médiums. Il a découvert le protactinium et le thallium.
Vase florentin
Hauteur 23
Longueur 21
Profondeur 8,5
 La séparation des deux produits finis de la distillation (huile essentielle et hydrolat) se fait avec ce que nous appelons un vase florentin Il existe pas mal de variations et appareils, mais le principe est basé sur le fait suivant: les huiles essentielles ne se mélangent pas dans l'eau, ils y flottent .Le vase florentin permet de séparer eau et huile essentielle. Le plus dense se rassemble dans le fond du vase alors que le plus léger surnage. Le niveau montant progressivement en liquide dense dans le col de cygne, il arrive un moment où le liquide dense s'évacue par la tubulure et est recueilli dans un récipient. Le liquide plus léger peut être enlevé périodiquement à l'aide d'une pipette.  
 Les vases florentins sont des carafes en verre portant à proximité du fond une tubulure en forme de col de cygne qui remonte à une hauteur inférieure à celle du goulot de la carafe.
 
Vieille cornue
Longueur 36 cm
Hauteur 31,5 cm
Profondeur 17 cm
 La cornue est un récipient utilisé dans un laboratoire de chimie pour la distillation ou la distillation sèche de substances.
Il est généralement en terre.Il comprend un vase sphérique contenant la substance à chauffer et un long col étroit, courbé vers le bas. Celui-ci joue le rôle de condenseur ; un récipient placé sous son extrémité recueille les vapeurs condensées.
La cornue a été inventée au ixe siècle par l'alchimiste Geber
De nombreux chimistes célèbres en firent usage, comme Antoine Lavoisier et Jöns Jacob Berzelius.
La cornue n'est pratiquement plus utilisée, du fait du développement de ballons et réfrigérants modernes.
 Il s’agit d’un récipient en grès, en partie ovoïde. De son sommet, part un tube ouvert, effilé à son autre extrémité, appelé « bec ». Ce tube peut présenter une partie plus enflée. Une tubulure surmonte l’embouchure du « bec » dans la partie ovoïde.
Les cornues étaient fabriquées en verre ou en grès suivant les températures auxquelles elles étaient exposées, le grès supportant mieux des changements de température que le verre.
 
Tuyau sonore à bouche à une face vitrée
  
Longueur 59 cm
Hauteur 6,5 cm
Profondeur 6,5 cm
 On adapte le pied du tuyau sur le sommier d’une soufflerie .On fait fonctionner la soufflerie, tel que le tuyau sonore « parle » à sa fréquence de résonance. On descend très lentement la membrane (M) saupoudrée de sable dans le tuyau.
On constate que les grains de sable soit restent immobiles soit sont projetés plus ou moins vivement par la membrane, les mouvements des grains de sable s’expliquant par les vibrations de l’air. On détermine alors les positions successives des « nœuds » (là où les grains sont immobiles) et des « ventres » (là où les grains sont les plus vivement projetés) de l’onde sonore.
 Il s’agit d’un tuyau de section carrée dont trois faces sont en bois et la dernière transparente. L’une des extrémités est ouverte, l’autre est occupée par une embouchure de flûte. Le tuyau est accompagné d’une membrane (M) tendue et suspendue à un fil.
 
Vieux ampèremètre
Hauteur : 26cm ;
Largeur : 31 cm ;
Profondeur : 20cm
Chauvin & Arnoux
 Un ampèremètre mesure l'intensité circulant de la borne + vers la borne - en tenant compte de son signe.En général, l'aiguille des ampèremètres analogiques ne peut dévier que dans un sens. Cela impose de réfléchir au sens du courant et impose de câbler l'ampèremètre de manière à mesurer une intensité positive : on vérifie alors que la borne + de l'ampèremètre est reliée  au pôle + du générateur et que la borne - de l'ampèremètre est reliée au pôle - du générateur.
 L’Ampèremètre se compose d’un aimant circulaire (A) ,une boule de fer doux (F) entourée d’une bobine (B) ;
 
 Machine d’Atwood
 Largeur 34 cm
Profondeur 44 cm
Hauteur 2,49 m
 La machine d'Atwood est un appareil conçu pour l'étude de la chute libre par Atwood et longtemps amélioré pour se rapprocher davantage d'une véritable chute, éventuellement en la plaçant dans un tube de Newton. 
 Elle se compose essentiellement d’une poulie très mobile et légère sur laquelle s’enroule un fil très fin portant à ses extrémités deux cylindres de masses parfaitement égales.
 George Atwood né en 1746 à Londres et décédé le  juillet 1807, est un physicien anglais.
Professeur de physique à Cambridge, il vérifia la valeur de l'accélération de la pesanteur (aussi appelée la loi fondamentale de la dynamique) dans la célèbre machine d'Atwood.
Machine de Wimhurst
  
Les deux disques tournent en sens opposé l'un par rapport à l'autre dans un plan vertical, les connexions se font à l'aide d'un dispositif de balais à friction permettant ainsi de récupérer la charge et d'emmagasiner l'énergie dans les bouteilles de charges (principe du condensateur).
Cette machine est équipée de deux larges disques constitués de matériaux isolants et recouverts de secteurs métalliques.
La machine de Wimshurst est une machine électrostatique inventée en 1882 par l'anglais James Wimshurst. Il a par ailleurs montré la possibilité de disperser et de réfléchir les rayons X.





Et ces objets ?

Ils sont sans doute issus des anciennes installations du laboratoire de physique.

Vidéos prises par les élèves :

Bobine de Faraday:

 

Polyprisme:




Centrifugeuse:



Vis d'Archimède:



Pyromètre à levier:



Balance:



Vase communicant:



 


Ces différents instruments sont dorénavant inventoriés sur le site ASEISTE




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Au début du XIXème siècle , un nouveau marché s’ouvre aux instruments scientifiques.

Dans les lycées publics et les écoles privées, l’enseignement scientifique se voit accorder une place nettement plus importante que sous l’ancien régime. Il ne s’agit plus de recourir à des instruments décoratifs, tels ceux que pouvait construire ou faire construire l’abbé Nollet au XVIIIème  siècle pour les salons des amateurs fortunés.

 
Les listes officielles d’instruments adressées aux établissements par le ministère de l’instruction publique témoignent de la grande diversité de ces instruments.

Pendant la première moitié du XIXème siècle, la plupart des constructeurs scientifiques ont été formés comme artisans mécaniciens ou horlogers ou bien ont appris le métier dans l’atelier d’un constructeur.

Leur collaboration avec Ampère, Fresnel, Arago, Biot, Foucault, Malus, Becquerel les rapproche de la pratique scientifique. Ils installent leur établissement au cœur de Paris, à quelques minutes à pied de la Sorbonne, de l’école polytechnique, des grands lycées parisiens, de l’académie des sciences. Ils connaissent bien les professeurs avec qui ils discutent des appareils à réaliser. Certains suivent les cours des professeurs pour qui ils travaillent afin de parfaire leurs connaissances scientifiques.
Atelier de Carpentier
L’atelier du constructeur devient un lieu de rencontres voire un lieu d’expérimentation. Les professeurs, les préparateurs peuvent s’y retrouver, poser leurs questions techniques. Savants et constructeurs doivent en effet négocier pour atteindre un compromis entre le souhaitable et le réalisable.

Quant aux connaissances techniques spécifiques à l’instrumentation, elles se transmettent d’un constructeur à un autre. Henri Gambey forme par exemple Gustave Froment qui formera lui-même Eugène Ducretet.

Sous l’instigation des exigences scientifiques, la technique est poussée vers le haut.

Dans la seconde moitié du siècle, des constructeurs présentent des mémoires à l’académie des Sciences. Ils deviennent membres de la société française de Physique.

A la fin du siècle, le développement des applications de l’électricité, jusqu’alors limitées à la télégraphie, galvanoplastie et l’électricité médicale pose un nouveau défi aux constructeurs.

Il se produit un changement d’échelle et apparait un besoin de standardisation.

L’époque de l’ouvrier fabriquant son instrument de A à Z, parfois à son domicile, d’après un modèle, voire simplement des indications orales est révolue.

Jules Carpentier
Jules Carpentier qui reprend en 1878 les ateliers Ruhmkorff à la mort de ce dernier, installe un bureau d’études, met en place la division du travail et la production en série.

Carpentier représente une nouvelle génération de constructeurs : ingénieur de l’Ecole Polytechnique, il veut bâtir une entreprise moderne.

Souvent considérés comme de simples fournisseurs d’appareils les constructeurs ont donc été des acteurs importants à la fois du développement scientifique et de la Révolution industrielle. C’est une industrie de pointe recourant aux innovations techniques et exportatrice tout au long du XIXème siècle. Elle se situe au premier rang européen, statut qu’elle perdra à la veille de la première guerre mondiale au profit de l’Allemagne.

 D’après Christine Blondel

CNRS, centre Alexandre-Koyré/CRHST
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Quels noms de constructeurs avons nous retrouvés sur ces différents appareils ?










CHAUVIN et ARNOUX (1894 - 2005...)
La Maison a été fondée en 1893 par Raphaël Chauvin, ingénieur, qui s'est associé, un an plus tard, avec René Arnoux, ingénieur conseil de la société de la Compagnie Continentale Edison. Cette maison qui a eu une influence considérable dans le domaine des mesures électriques notamment, et ce jusqu'à nos jours, a déposé pas moins de 350 brevets comme l'ohmmètre de magnéto en 1905, le "contrôleur universel" en 1927 etc...

CARPENTIER J. (1878 – 1921)
Jules CARPENTIER, ingénieur, constructeur (1851-1921). Quatre ans après la fin de ses études à l’École Polytechnique, en 1877, il racheta les ateliers Ruhmkorff où il introduisit rapidement de nouvelles méthodes de travail : «jadis un même ouvrier assurait la construction complète d’un instrument d’après un modèle à imiter, Carpentier a imposé aux ouvriers d’exécuter les pièces conformément à des dessins soigneusement tracés et côtés avec l’exactitude la plus rigoureuse». Il spécialisa l’entreprise dans le domaine des mesures électriques : on lui doit notamment, en 1882, la construction du célèbre galvanomètre imaginé par Deprez et d’Arsonval, l’oscillographe de Blondel pour l’étude des courants alternatifs, etc… Vers 1890, il se tourna vers l’optique et réalisa entre autres les appareils cinématographiques des frères Lumière. Il s’intéressa à bien d’autres domaines comme celui de la télégraphie électrique et plus tard de la TSF où son ingéniosité fut sans égal.


.DUCRETET E. (1864 – 1908)
Eugène Ducretet (1844-1915), dont les études ne dépassèrent pas le niveau primaire, fut admis, en 1859, comme apprenti chez Gustave Froment,polytechnicien de formation. À son contact, il put acquérir une solide formation théorique qu’il compléta plus tard en suivant les cours de la Sorbonne et du Collège de France.
Il fonda son propre atelier, rue des Ursulines, à proximité immédiate de l’École Normale Supérieure. Son atelier fut fréquenté par de nombreux savants :
Poincaré, Pasteur, Berthelot, Becquerel, Curie, Branly, Röntgen… Il présenta de nombreuses notes à l’Académie des Sciences ainsi que les radiographies dont il fut le premier expérimentateur. En 1897, il se passionna pour la Télégraphie Sans Fil et la Maison E. Ducretet devint rapidement pionnière dans ce domaine. Il s’occupa de la construction d’appareils scientifiques aussi bien pour la recherche, l’enseignement que l’industrie. Malade, il laissa, en 1908, la direction à son fils Fernand qui, gravement atteint par les rayons X, cessera ses activités en 1918.

RADIGUET et MASSIOT (1805 – 1930 ?)
La Maison Radiguet et Massiot succède à la Maison Molteni fondée en 1782 et la Maison Radiguet fondée en 1805.La Maison Molteni s’est rendue célèbre par la réalisation d’appareils de projections lumineuses pour l’enseignement des sciences et par sa collection de diapositives sur verre qui sera poursuivie par la Maison Radiguet et Massiot. La Maison Radiguet s’était spécialisée dans les verres d’optique de précision. En 1872, M.A. Radiguet réalisa des modèles réduits de machines électriques et mécaniques destinés à l’enseignement professionnel.
À la découverte des rayons X par Röntgen, la Maison construisit du matériel pour les laboratoires de Radiologie, notamment les fameuses bobines d’induction. La Maison, devenue Radiguet et Massiot, y ajouta de nombreux appareils de précision dans tous les domaines. En 1910, sous la dénomination commerciale Massiot et Cie, la Maison s’établit à Courbevoie et cessa d’exister pendant la première guerre mondiale. Dans un catalogue de 1930, on la retrouve sous le nom de G.Massiot, constructeur d’instruments scientifiques, fournisseur du Ministère de l’Instruction Publique
Haut du f
Bas
SALLERON J. (1855 – 1888)

La Maison fondée en 1855 par Jules Salleron (1829-1897) aura pour successeur A. Demichel. Son catalogue comprenait de nombreux instruments dans trois domaines : cabinets de physique et laboratoires de chimie pour l’enseignement – laboratoires de mesures et d’analyses – instruments de météorologie et de marine.







 
   











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